Un nouveau visage de la dentisterie est en modelage. En effet plusieurs compagnies offrent maintenant des systèmes de prise d’empreinte numérique. Certains offrent un système à imagerie con-focale parallèle, utilisant un laser et un balayage optique pour capter les surfaces de la dent en bouche et les structures tissulaires gingivales (gencive). Plus de 100 000 points sont captés à 300 profondeurs focales, le tout avec un espace entre chacun d’environ 50 micron. Certains systèmes utilisent un balayage par triangulation. Ce système demande qu’un léger poudrage de surface soit utilisé pour la bonne qualité du scanning (prise de données).
Quoi qu’il en soit, l’évolution dans cette sphère technologique ne cesse de nous surprendre et d’évoluer. Les caractéristiques exceptionnelles viennent résoudre plusieurs problèmes techniques souvent rencontrés soit en clinique ou en laboratoire.
L’empreinte virtuelle gagne en popularité compte tenu de ses nombreux avantages. Que ce soit pour palier à l’inconfort des empreintes traditionnelles utilisant trop souvent peu ou trop de vinyle, sans oublier la difficulté d’utilisation de matériaux visqueux et au goût parfois douteux! Également, n’oublions pas que le patient peut bouger, ce qui peut mettre en doute la qualité d’une empreinte traditionnelle. Tout le monde sait que l’exactitude de chacune des composantes et chacune des étapes de fabrications ou de prise de données (méthode traditionnelle avec empreinte) peuvent influencer le travail. Notons au passage, la sorte de pierre pour l’antagoniste (modèle opposé), la technique utilisée pour donner accès à la définition marginale externe ou ligne de finition, l’ajout de cordes à rétracter, enduite ou non d’astringent sont tous des éléments primordiaux pour un travail de qualité.
Trop souvent, la prise d’empreinte traditionnelle provoque un saignement, sans compter la possibilité de trop rétracter les tissus et ainsi endommager leurs attachements à la dent et provoquer d’autres problèmes de type parodontal. Ajouter à cela les caprices des différents matériaux utilisés en laboratoire, la contraction des vinyles, l’expansion des pierres (toutes étant différentes), la contraction de la maquette de cire, l’expansion linéaire des différents matériaux réfractaire ainsi que leurs réactions lors de la chauffée avant la fabrication (par pressé, coulé ou autre), tous des facteurs à bien contrôler représentant un défi de taille pour la réalisation. L’empreinte en bouche reste jusqu’ici un phénomène bien maitrisé par une petite quantité de dentistes.
Utiliser la techinque d’empreinte virtuelle représente donc une avenue à considérer. Le temps clinique est un facteur à ne pas négliger, facile d’utilisation, il ne requière pas la fabrication d’un porte empreinte ni le nettoyage de celui-ci. Vous bénéficiez d’un gain de temps en clinique non négligeable ! De plus, parce que la prise de données virtuelle est très précise, vous avez beaucoup moins d’ajustements lors de la mise en bouche de votre restauration finale, ce qui vous permet un gain de temps à la chaise considérable et prévisible.